Entretien croisé avec Olivier Martin, jeune retraité, et Daisy Galbrun, qui le remplace aux fourneaux de la Biscuiterie du Plateau depuis le 1er janvier.
Daisy, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Daisy : Je m’appelle Daisy et je suis arrivée à Faux parce que mon frère, ma belle-sœur et mon neveu vivent ici et que je me disais depuis un moment que j’aimerais déménager ici. Il y a un an et demi, ils ont commencé à me parler de la biscuiterie et du fait qu’Olivier comptait prendre prochainement sa retraite. J’habitais alors en Bretagne, où j’ai enchaîné beaucoup de petits boulots différents : en jardinerie, en librairie, en sandwicherie… Cela faisait très longtemps que j’avais envie d’avoir ma propre boutique, mais il fallait trouver l’opportunité. Et là, c’était tout trouvé ! Je ne voulais surtout pas bouger dans une grande ville, mais au calme, à la campagne, dans un lieu à taille humaine. Ici, j’ai des livres, du thé et des gâteaux… Que demander de plus ?
Comment s’est passée votre première rencontre ?
Olivier : Notre tout premier contact, c’était au téléphone. Dès ce premier coup de fil, je me suis dit « c’est trop bien, ça va être super ! ». Elle était très enthousiaste.
Daisy : Je devais venir le voir en mars, mais le confinement a repoussé mon arrivée… Deux jours après le déconfinement, j’étais là !
Olivier : Elle s’est installée dans le coin un mois et demi plus tard et on a tout de suite travaillé ensemble. Je lui ai montré comment ça se passait.
Daisy : J’ai été plongée dans le bain très rapidement parce que dès juillet-août, ça a démarré très très fort. J’ai dû assimiler beaucoup de choses et apprendre à travailler vite et bien, parce qu’on fabriquait jusqu’à 10 kg de biscuits par jour.
Olivier : En plus, il fallait aussi servir les clients et fabriquer les sorbets…
Daisy : Quand ça s’est calmé en septembre, j’ai réfléchi à ce que j’allais proposer par la suite. En prévision de Noël, j’ai testé quelques nouvelles recettes et j’ai rassemblé tous les contacts d’Olivier. Et puis on a encore eu énormément de commandes en décembre…
Olivier : Mais on s’en est bien sortis !
Olivier, que vas-tu faire de tes journées maintenant ?
Olivier : J’aimerais bien venir faire du bénévolat à la biscuiterie. (rires)
Daisy : C’est d’accord ! (rires)