Nous étions une centaine, ce lundi 11 novembre 2024, à la cérémonie, à laquelle l’harmonie intercommunale de Faux-la-Montagne, Gentioux-Pigerolles et La Villedieu, nous a fait le plaisir de jouer plusieurs morceaux de musique, appris en 6 semaines d’ateliers collectifs.
Chaque année, devant vous, en qualité de maire de la commune, je me dois de lire le discours de commémoration, écrit cette année par Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées et des anciens combattants et M. Jean-Louis Thieriot son ministre délégué, dont voici le texte-lien ci-après :
Après cette 1ère lecture, voici mes mots en tant que maire de Faux-la-Montagne :
Chaque année, je m’interroge sur le sens profond de cette commémoration.
C’est à dire le témoignage de l’horreur d’une guerre, son inhumanité, qui nous rabaisse même en dessous de la condition animale.
Comme disait la philosophe Simone Weil, la guerre est toujours une abomination. C’est toujours un échec, elle n’est jamais juste, jamais souhaitable, jamais vertueuse, jamais belle.
Se recueillir devant le monument, n’a de sens pour moi, que pour se souvenir des douleurs, des horreurs, des traumatismes qu’ont vécus toutes celles et tous ceux qui ont vécu ces moments dramatiques. Avoir de la compassion, et surtout s’imprégner de la nécessité de tout faire, à chaque génération, à chaque moment pour que de tels drames ne se reproduisent pas.
Lutter contre toutes les idéologies mortifères qui nous poussent à sortir de notre humanité, qui font de notre voisin, de l’étranger, de l’autre, de celle ou celui qui n’est pas moi, pas comme moi, un ennemi à combattre, qui me veut du mal.
Ce qui demande du courage car les temps ne sont pas à la concorde, et l’attrait malsain et puant d’une soit disant bonne guerre pour remettre les choses dans l’ordre, se tapie derrière de beaux discours.
Si respect et honneur doivent être témoignés, c’est à celles et ceux qui font de leur vie un combat pour le respect des devoirs et droits des hommes et des femmes d’ici et d’ailleurs et un engagement pour que notre planète soit vivable aujourd’hui et demain.
Un monuments aux morts n’a de valeur que s’il est destiné aux vivants.
Nous terminerons en observant une minute de silence mémoire de toute une génération de jeunes gens, enfants de Faux-la-Montagne dont les noms restent gravés sur notre monument.
La maire, Catherine MOULIN