La loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), depuis plusieurs années déjà, avait signifié aux communes de France, que le 31 décembre 2025 au plus tard, elles devraient transférer leur compétence obligatoire de gestion de l’eau potable et de l’assainissement aux Communautés de Communes ou à des syndicats déjà existants ou au privé…
En juin dernier, se tenait dans la salle municipale de Gentioux-Pigerolles, une réunion publique à l’initiative des élu.e.s sur le sujet. Ces dernier.e.s, après un exposé assez complet sur la gestion communale de l’eau, faisaient un double constat :
- l’eau est un bien commun et c’est au plus près de la source et du citoyen que s’opère la meilleure gestion. La nouvelle loi est potentiellement néfaste.
- Mais, le dossier est complexe, énergivore et chronophage. Compte tenu de la charge de travail des élu.e.s, ceux et celles-ci ne voient pas comment traiter cette question de façon satisfaisante.
Suite à cette réunion, tout début janvier, des citoyens se sont réunis et ont proposé de monter une « commission informelle », un groupe de travail pour aider, seconder les élu.e.s sur cette question. Objectifs : proposer une ou des solutions avec comme fil rouge de toujours considérer l’eau comme un bien commun et non une marchandise. La commune de Gentioux-Pigerolles s’est dite intéressée par une telle démarche.
La semaine dernière, lors d’une réunion publique, la commune de Faux la Montagne a posé sur la table la même problématique. Même constat et même intérêt pour la mise en place d’un groupe de travail d’aide aux élu.e.s.
Le mercredi 21 février à 19h00 se tiendra donc à la salle du conseil de Faux la Montagne, la première réunion formelle constitutive de cette commission. Le temps sera consacré à définir son mode de fonctionnement, en rappelant les attendus. Cette commission est ouverte à toutes celles et ceux qui pensent pouvoir être utiles sur le sujet.