Samedi 11 mars à 17h30 au centre du Chamet (cabane à bateaux)

Conseils d’1 disciple de Marx à 1 fan d’Heidegger de Mario Santiago Papasquiaro

Présentation, lecture et discussion en présence du traducteur à 18h30
Soupe a prix libre / buvette
Boom (ramène ta clé USB/ playlist) a partir de 21 h30

Teaser:
Un jour de 1975, le directeur d’un atelier de poésie de la UNAM demande à ses élèves d’écrire un poème sur un parc. Personne ne peut prévoir la folie qui s’empare alors de Mario Santiago Papasquiaro. Il ne veut plus d’une poésie mexicaine qui met en pratique, et jusqu’à la nausée, le titre d’un poème de Xavier Villaurrutia : ‘ .

Mario explore la ville à l’état sauvage. Il marche. Il dérive. Et ses pupilles s’accrochent à toutes les lignes de fuite. Les lampadaires qui montent dans la nuit comme des arbres. Les ruelles sombres qui partent des artères peuplées et encombrées de véhicules. Les terrains vagues. Les monceaux d’ordure. La vitre louche des cafés. Les yeux des passants.

À un moment, il pousse la porte d’un cinéma où passe un film d’Antonioni qui peut être ou . Puis, il se pose dans un parc. Il absorbe sans doute quelque dose psychotrope. Et repasse les derniers mois de sa vie dans cet enfer, à ciel ouvert.

Il a une révélation. Plusieurs. Il délire. Il dit son temps de manière fulgurante.

Telle est la genèse (fantasmée) des ‘1 ̀ 1 ‘ de Mario Santiago Papasquiaro. Un texte juvénile, et tout à la fois décisif, du meilleur ami de Roberto Bolaño, le modèle d’Ulises Lima dans les ́ .
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Le « barbar » du Chamet ouvre ses portes à la cabane à bateaux, environ une fois par mois pour accueillir des présentations de livres ou de revues, mais aussi pour des concerts.