LES PLACES DE STATIONNEMENT
Le point de départ de la réflexion est le nécessaire rééquilibrage de l’usage de la chaussée entre les véhicules à moteur et les piétons, ainsi que la sécurisation de ces derniers.
Cela supposera la création de places de stationnement en dehors de la rue principale, de toute façon rendue nécessaire par l’affluence dans le bourg pendant les mois d’été.
Plusieurs espaces aménageables ont été identifiés :
Les espaces situés route de Jalagnat :
Il s’agit de la place des frères Mazaud et de l’espace situé après (appelé ici espace n°2)
Plusieurs hypothèses ont été évoquées :
- Conserver la place des frères Mazaud comme place du marché et aménager l’espace n°2 en parking
- Transformer la place des frères Mazaud en parking et installer le marché sur l’espace n°2
- Aménager les 2 places en parking, mais par de simples marquages au sol afin de conserver la possibilité d’installer le marché sur l’une ou l’autre place.
La solution n°1 a l’avantage de permettre la création d’un très grand parking. Le coût du remblaiement, du compactage et le l’installation de plots et de traverses en bois pour délimiter les places est estimé à 15 000 euros pour 64 places de stationnement. Par la suite, le parking pourra être arboré.
L’inconvénient est que cet espace est éloigné de 50 mètres de plus que la place des frères Mazaud par rapport à la rue principale du bourg
La solution n°2 a l’avantage de ne pas éloigner de 50 mètres de plus le stationnement par rapport au centre bourg ; elle permettrait un stationnement entre les commerces du bourg et la place du marché de l’espace n°2, plus pratique pour les visiteurs extérieurs au bourg.
Elle a l’inconvénient de ne permettre en tout que 40 stationnements, soit seulement 20 de plus que la capacité actuelle ; elle nécessitera par ailleurs le déplacement des bornes électriques sur l’espace n°2, d’un coût d’environ 10 000 euros (prix des installations déjà réalisées).
La solution n°3 aurait, par sa modularité, les avantages des 2 premières solutions. Ainsi, la place des frères Mazaud pourrait être utilisée en semaine comme parking et le lundi matin comme place du marché. Des évènements provisoires sous barnum pourraient avoir lieu sur l’un ou l’autre des espaces.
Le premier inconvénient de cette solution serait la difficulté d’arborer ces espaces.
D’autres inconvénients apparaissent en fonction du revêtement choisi :
- Un revêtement perméable en dur avec un marquage au sol peint a probablement un coût très élevé. Francis Hœzelle demande un devis pour les 2 espaces.
- Un sol en sable compacté avec un marquage fait de plots ou de traverses en bois affleurant le sol (comme le parking de l’église de Tarnac) est sans doute d’un coût plus raisonnable. Interrogée, la secrétaire de Mairie de Tarnac indique toutefois que : on entraine du sable sous ses chaussures, qu’on retrouve dans la voiture ; un entretien est indispensable car l’herbe fini par pousser et masque les plots qui affleurent le sol, et sur lesquels on butte. Il faut préciser que ce parking a été construit depuis au moins 6 ans et n’a jamais fait l’objet d’entretien, et que la pousse de l’herbe est aggravée par le fait que les feuilles des arbres à proximité tombent et font de l’humus.
Toutes les autres idées sont les bienvenues.
Comme autre exemple, on a parlé de l’esplanade du centre culturel de Sardent. Si quelqu’un a l’ occasion d’aller voir, ce serait bien d’avoir un retour.
Le parking sous la station-service :
Le remblaiement, le compactage et le marquage jusqu’aux arbres qui limitent le fond de la parcelle pourrait faire gagner 12 places de stationnement.
Une solution végétalisée serait préférable.
Cela supposerait probablement de ménager une sortie du parking sur la station-service, et peut être de déplacer ou de placer autrement les poubelles et/ou le container de collecte du verre.
La place du monument aux morts :
Afin de mettre en valeur le lavoir, le stationnement devant le lavoir et sur la droite du monument au mort pourrait être supprimé.
2 (ou 3 ?) places de stationnement pourraient être marquées entre l’église et le monument aux morts
Parking entre la Mairie et l’école :
En entamant la butte de quelques dizaines de centimètres d’un côté et en nivelant le sol jusqu’au muret en face, avec un stationnement en épis, il serait possible de gagner une dizaine de places (à vérifier)
Placette face à l’épicerie :
2 (ou 3 ?) arrêts minute pourraient être créés sur cette placette en remplacement de ceux tracés devant l’épicerie, dans l’hypothèse de la création d’une bande de chaussée réservée aux piétons.
Place des Communardes :
Le stationnement actuel pourrait être conservé sous réserve de la création d’une place réservée aux PMR.
Interdiction de stationner à l’angle de la route de Jalagnat et de la rue principale :
Il est constaté que souvent des véhicules stationnent malgré l’interdiction et gênent la circulation des autres véhicules et notamment des camions.
Le panneau d’interdiction est peu visible, et il est donc proposé un marquage au sol type zébra (et type panneau d’interdiction de stationner ?) Il est également proposé qu’un passage piéton soit marqué au sol pour mieux mettre en valeur le stop.
Places réservées aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) :
En plus des places réservées devant la Binhata et la Pharmacie, le nombre et l’emplacement des places PMR devront être étudiés. Hélène se charge de contacter une association de défense des PMR afin de connaitre les éventuelles règles s’imposant à une Commune de moins de 500 habitants et de recueillir leurs conseils en la matière.
LA PLACE DE LA FONTAINE
Un consensus se dégage pour mettre en application l’étude de l’Arban de 2013, à savoir créer un espace piéton dans un demi-cercle devant Volubilis et englobant la fontaine (plans visibles dans la salle du conseil).
Cela permettrait de sécuriser et d’agrandir la terrasse du Volubilis.
Cela pourrait également permettre, s’ils le souhaitent, aux commerçants du marché de s’installer au centre du Bourg quand ils sont peu nombreux plutôt que sur la place des frères Mazaud sachant qu’il n’existe plus de branchement électrique de marché sur cette place.
La délimitation de l’espace pourrait être réalisée par un muret en pierre (en forme de chasse roue dans sa partie extérieure ?) et des jardinières. L’espace étant dans le périmètre de l’église, Cathy Lesnes contacte l’Architecte des Bâtiments de France pour connaitre ses exigences. De même, l’Unité Technique Territoriale devra être contactée.
L’ESPACE DE CIRCULATION DES PIÉTONS
La question de la réfection des trottoirs a été posée. Elle ne se heurte pas seulement à des questions financières et juridiques (le caractère privé de certaines portions de trottoirs), mais à une impossibilité technique.
En effet, l’entrée de certaines maisons est très surélevée par rapport au trottoir et à la chaussée. Il n’est ni possible de supprimer les escaliers qui permettent d’accéder aux maisons, ni de surélever les trottoirs ou la chaussée pour les mettre au niveau de l’entrée des maisons.
Pascale s’est proposée de demander à la Commune de Gentioux comment elle avait résolu ce problème et à quel coût. Depuis la réunion, elle s’est rendu sur place et a constaté que les trottoirs n’avaient pas été modifiés, en tout cas pas par une suppression des escaliers qui mènent aux maisons.
Il est donc convenu d’étudier la faisabilité de la réalisation d’une bande protégée réservée aux piétons et aux poussettes le long de la chaussée.
Sa largeur devra permettre le passage des piétons, poussettes et fauteuils roulants, et pourrait donc être moins importante que l’emprise actuelle des véhicules en stationnement.
Cette bande partirait de la Mairie jusqu’à la station-service et serait située sur le côté gauche de la chaussée en descendant.
Un traitement particulier devra être prévu le long de l’église, s’agissant d’un monument historique.
Depuis la réunion a émergé une autre idée, qui mérite d’être étudiée : non pas la modification, mais la suppression de certaines portions de trottoirs qui, ramenées au niveau de la chaussée, pourraient être réservées à la circulation des piétons.
En tout état de cause, le Département est en charge de la réfection et de l’entretien de la bande roulante, alors que la réfection et l’entretien des caniveaux incombe à la Commune.
La bande roulante doit être refaite en raison des travaux de canalisation qui l’ont abimée.
L’Unité Technique Territoriale (service du Département chargé de la voirie) devra donc être consulté pour savoir :
- Quel est leur projet quant à la réfaction de la bande roulante
- Quand vont-ils intervenir ?
- Comment pourrait s’articuler la réfection de la bande roulante avec la réfection des écoulements d’eau et la délimitation d’une bande sécurisée réservée aux personnes.
Catherine Moulin organise la réunion avec l’UTT
Par ailleurs, Pierre Hœzelle réalise un plan de la rue principale, des parkings et de la place de la fontaine, de façon à ce que nous disposions d’un document de travail opérationnel.
LA SUITE DES EVENEMENTS
La date de la prochaine réunion du groupe de travail ne sera fixée qu’après les retours de Catherine, Francis, Cathy, Hélène et Pierre, en espérant qu’elle puisse l’être au plus tard à la mi-mai, par l’envoi d’un nouveau calendrier électronique.
Il est convenu qu’après le nombre de réunions nécessaires à la détermination (ou non) de projets, un état des projets avec leur chiffrage sera déposé en Mairie pour y être consulté et amendé, qu’une réunion publique d’information et de consultation suivra et que tout projet fera l’objet d’une votation des habitants de la Commune avant d’être mis en œuvre.